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Maurice DENIS (1870-1943)

Né en 1870 à Granville, Maurice Denis passe son enfance à Saint Germain en Laye où il vit jusqu’à la fin de ses jours.

Il fait de brillantes études au lycée Condorcet de 1882 à 1887 où ses camarades de classe ont pour nom Vuillard, Roussel et Lugné-Poë. Il s’y distingue en remportant le 2nd prix de grec au Concours Général. Alors qu’il pratique déjà le dessin et la peinture, il s’inscrit en 1988 à l’Académie Julian où il rencontre Sérusier, Ibels, Bonnard, Roussel, Ranson, Vuillard, Seguin, Verkade, tous les futurs nabis. En même temps il est admis à l’école des beaux arts dans l’atelier de Gustave Moreau et participe avec enthousiasme à l’activité littéraire et artistique de l’avant-garde. Il fréquente Lugné-Poe, Mallarmé, Rémy de Gourmont, Moréas, Debussy. En 1890, Denis formule dans la revue Art et Critique les principes fondamentaux dérivés de l’enseignement de Gauguin. Dès cette époque, il s’impose comme le théoricien du Symbolisme. A vingt ans, Denis écrit son célèbre article « Définition du Néo-Traditionnisme » (Art et Critique, août 1890) qui commence ainsi « se rappeler qu’un tableau - avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». Au cours des 20 années qui suivent, la critique interprétative de Denis joue un très grand drôle dans la définition du nouvel art. Ses réflexions seront rassemblées dans Théories, en 1912

Il expose avec ses amis chez le Barc de Boutteville en 1891 et séjourne à Perros-Guirec l’été 1892, ainsi qu’en 1893 après son mariage avec Marthe Meurier. Il réalise des décors de théâtre, des grandes décorations murales, des illustrations de livres et écrit des articles dans diverses revues. En 1894, il passe l’été à Loctudy, son premier fils Jean-Paul naît en octobre. En 1895, il écrit un article dans la plume à propos de l’exposition Seguin et séjourne à nouveau à Loctudy puis à Binic. En 1897-1898, il est à Perros-Guirec et en 1899, il passe l’été au Pouldu et visite Pont-Aven. Il voyage en Italie, fait plusieurs séjours en Bretagne de 1900 à 1903 et va avec Sérusier rendre visite à leur ami commun Verkade, devenu moine peintre au ministère de Beuron.
En 1904 voit sa première exposition particulière à la galerie Druet à Paris. En 1905, il est au Pouldu où vient le rejoindre Sérusier. Il passe à Pont-Aven où il rachète quatre toiles laissées à l’auberge Gloanec par Gauguin et Bernard.

Avec Roussel, en Provence, il fait la connaissance de Cézanne et Renoir en 1906.

A Perros-Guirec, en 1908, il achète la villa « Silencio » qui deviendra le sujet de bien des tableaux. Il entre comme professeur à l’académie Ranson où il enseignera jusqu’en 1919, année de la fondation des ateliers d’Art Sacré.

Il est à Moscou en 1909, pour la livraison de ses œuvres au mécène russe Morosoff ; à Bruxelles en 1913, pour le salon « libre esthétique » ; en 1914, il acquiert « Le prieuré » à Saint-Germain en Laye qui deviendra sa résidence. Sa femme, qui lui a donné sept enfants, meut en 1919.

Gauguin et Denis ne se sont jamais rencontrés (ils ont échangés des lettres tout au plus) mais l’admiration du jeune artiste pour Gauguin était réelle et profonde. Il acquit 3 œuvres de Gauguin, 2 natures mortes de 1886 et 1888 et l’Autoportrait au Christ Jaune, ainsi que Bretonnes dans la prairie verte de Bernard et d’autres peintures de Laval, Sérusier et Verkade. Il est présent Pont-Aven en 1939 avec Bernard pour assister à la pose de la plaque commémorative sur la vieille auberge Gloanec.

Il meurt à Paris en 1943.

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