Passerelle du moulin Neuf

Passerelle au moulin neuf, entrée du Bois d’Amour

Au moulin neuf dans le bois d’amour.
Jusqu’en 1899, ce moulin servit à moudre des céréales. Le site fut ensuite légèrement modifié par la création d’une petite usine électrique dotée d’une turbine de 18 chevaux. A partir du 2 janvier 1899 et jusqu’en 1950, elle fonctionna pour alimenter l’éclairage public. Ceci valut à Pont-Aven d’être l’une des premières villes du Finistère à bénéficier de ce nouveau confort.

A cet endroit de l’Aven, l’eau est claire, peu profonde et facile d’accès. C’est l’endroit idéal pour une baignade entre copains et parfait pour les artistes qui peuvent à loisir observer les enfants et leurs jeux.

Paul Gauguin et le moulin neuf

La baignade au moulin du bois d’amour
Huile sur toile de 1886 - H 0.60 sur L 0.73- Musée d’art - Hiroshima - Japon
En 1888, Paul Gauguin s’est inspiré de ce premier tableau de 1886 « la baignade au moulin du bois d’amour » pour réaliser « les baigneurs » et « les lutteurs ». Chaque fois, on retrouve le déversoir oblique en arrière plan, des enfants dévêtus pour la baignade au milieu de la composition et les vêtements jetés pêle-mêle au premier plan. Mais au fil des toiles, la technique évolue et l‘artiste s’affirme. La première est de facture impressionniste, la part du paysage est dominante, les enfants animent le lieu. Dans la seconde, les sujets sont cernés d’un trait plus foncés et la touche s’atténue. Dans la troisième, les pieds exagérés symbolisent les points d’appui au sol des lutteurs et les larges épaules, la force nécessaire pour plaquer l’adversaire. Dans le gouren, lutte bretonne, le but est e plaquer au sol les épaules de son adversaire. Plus énigmatique dans la dernière toile, un visage apparaît dans les remouds de l’Aven !